Légitimement déçu au sortir d'un match que ses hommes auraient pu emporter, l'entraîneur du XV de France revient sur la soirée.
Le match. «Nous avons effectué dix premières minutes formidables et une bonne dernière demi-heure. Entre les deux, ça a été trop moyen. Dommage. Nous aurions pu gagner. On sent que les joueurs ont trouvé des repères en défense. Mais attention, nous avons prouvé par le passé qu'un jour c'était soleil et le lendemain pluie. C'est un secteur incontournable. S'il ne fonctionne pas, il est clair qu'on peut prendre quarante points. Sinon, on limite la casse comme aujourd'hui. Tout en étant moyens dans le jeu, on peut exister.»
Le XV de France. «Je suis fier du comportement des joueurs parce que, à 3-15, j'ai craint le pire. Ils ont su réagir. Le fait d'avoir placé la Coupe d'Europe avant ces matchs constitue un atout sur le plan physique. Les Australiens font peut-être mal à l'impact, leur culture treiziste leur permet d'accélérer à la prise de balle, mais, même s'ils manquent sans doute un peu de performance en ce domaine, ils ne sont pas passés. Globalement, je suis très satisfait de cette équipe de France.»
Les absences. «Il est bien sûr difficile d'être privé de Christophe Dominici, d'Emile N'Tamack, de Thomas Castaignède et d'Abdelatif Benazzi. Mais je me refuse à prendre leurs absences comme excuse. Les Australiens sont arrivés sans Gregan, Larkham ou Tune, et pourtant ils sont toujours là, s'appuyant sur des joueurs venus d'on ne sait où, bien préparé