Cette saison, les Monégasques ont réellement du mal à décoller. En championnat de France 11es après leur défaite à domicile contre Lyon vendredi. En Ligue des champions 4es de la poule D avant la dernière journée de la première phase, ce soir. Et de l'aéroport de Nice, qu'ils n'ont pu quitter hier matin comme prévu en direction de Glasgow, pour le match de leur dernière chance européenne ce soir contre les Rangers. L'avion qui devait les emmener vers l'Ecosse n'a pas pu se poser pour cause d'intempéries et les champions de France en titre ne se sont finalement envolés qu'hier en fin d'après-midi.
Indigence. Et l'atterrissage risque d'être douloureux. Car Monaco n'a d'autres solutions que gagner. Pour poursuivre son parcours en Ligue des champions. Pour ne pas rajouter un chapitre au débat sur la faiblesse structurelle des clubs français sur la scène européenne. Pour ne pas voir s'envoler les dizaines de millions de francs afférents à la participation à la deuxième phase de la plus lucrative des coupes d'Europe. Et pour éviter une déflagration, qu'envisage l'attaquant Marco Simone: «Il est évident que le groupe peut exploser en cas de défaite là-bas.» Conscient de l'indigence du jeu proposé par l'équipe depuis le début de la saison «On n'a rien fait jusqu'à aujourd'hui», explique-t-il , l'Italien de la Principauté s'en remet aux vieilles méthodes de motivation: «Il est temps de se ressaisir et de montrer que nous sommes des hommes.» Ce qui ne laisse pas augurer d'un mat