Lyon de notre correspondant

A la fin du match, tout le stade est resté debout, longtemps. Public, joueurs et entraîneur: tout le monde comprenait qu'une nouvelle étape commençait. L'Olympique lyonnais (OL) venait de se qualifier, mardi soir à Gerland, pour la deuxième phase de la Ligue des champions en battant Olympiakos. Une progression qui s'explique notamment par deux vagues successives de recrutement qui se révèlent judicieuses.

Suspense. Mardi, un petit but a suffi. Dès la deuxième minute, Pierre Laigle propulse dans les filets un ballon de Tony Vairelles. Deux joueurs arrivés l'an passé. Le match démarrait bien, mais le destin des clubs qui investissent des fortunes pour conquérir l'Europe se joue à peu de chose. Et le suspense a duré jusqu'au bout.

L'an passé, l'OL était sorti traumatisé, après son élimination par Maribor, en tour préliminaire. Pour la première fois de son histoire, le club venait de dépenser une fortune, pour recruter le Brésilien Anderson et les anciens Lensois Vairelles et Laigle, très en vue mardi. L'an dernier, ils n'avaient pas suffi.

Alors, à l'intersaison, l'attaque a encore été renforcée avec la venue de Steve Marlet, ancien du Red Star et d'Auxerre. «Avec en plus le jeune Sydney Govou, j'ai maintenant quatre attaquants sur la même ligne», estimait hier Jacques Santini, l'entraîneur lyonnais. Bien pourvu en attaque, l'OL souffrait en défense au début de la saison. Edmilson, le défenseur central brésilien est arrivé. D'une technique insolente, il