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Libération

Le black flair

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publié le 11 novembre 2000 à 6h29

C'est une équipe des All Blacks profondément remaniée qui vient prendre sa revanche contre le XV de France au cours de deux test-matchs ce soir au Stade de France et samedi prochain à Marseille. Seuls quatre joueurs occupent les mêmes postes que lors de la demi-finale de la coupe du monde 1999 perdue contre la France à Twickenham. Par ailleurs Cullen a reculé du centre à l'arrière, Umaga a glissé de l'aile au centre et Maxwell a changé de côté en deuxième ligne. Plus de la moitié de l'effectif n'a donc pas connu l'humiliation d'une défaite 43-31, les tricolores, menés 10 à 24 au début de la seconde mi-temps, passant pour la première fois 33 points consécutifs aux Néo-Zélandais. Un nouveau capitaine, le deuxième ligne Blackadder a remplacé Randell. Et surtout un nouvel entraîneur Wayne Smith a pris la relève de John Hart. «C'est un ami de longue date qui adore le jeu français», dit de lui Pierre Villepreux, DTN français du rugby et ex-entraîneur adjoint de l'équipe de France jusqu'à la coupe du monde. Si les joueurs étaient décomposés, littéralement abattus, sur le terrain londonien, éliminés d'une course au titre que tous leur promettaient, l'équipe s'est vite remise au travail. «Les Néo-Zélandais sont orgueilleux dans le bon sens du terme. Mais ils n'ont pas de difficulté à reconnaître la supériorité adverse. Ils se remettent en question immédiatement», poursuit Pierre Villepreux. Rien ne peut arrêter cette formidable machine quand l'équipe adverse ne peut gripper son jeu e