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Libération

le grand come- black

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publié le 13 novembre 2000 à 6h29

Au Stade de France, Nouvelle-Zélande-France: 39-26 (mi-temps: 15-12)

Pour la Nouvelle-Zélande. 2 essais: Howlett (49e), Cullen (69e), 1 transformation: Mehrtens (49e). 9 pénalités: Mehrtens (6e, 16e, 21e, 24e, 33e, 42e, 50e, 61e, 74e). Pour la France. 2 essais: Bernat-Salles (78e), Pelous (80e), 2 transformations: Lamaison. 4 pénalités: Lamaison (4e, 9e, 10e, 23e).

A horaire calamiteux égal, les All Blacks font apparemment plus recette que les Wallabies. Contrairement à samedi dernier, c'est en effet un Stade de France comble qui a accueilli cette revanche de la demi-finale de la Coupe du monde 1999. Une revanche qui n'en était pas vraiment une, mais qui pourrait bien l'être, au fond. Peut-être parce qu'au hit-parade des expressions populaires le tristement célèbre «broyer du noir» l'emporte sur le très controversé «ne pas avoir sa langue dans sa poche» (kangourou), longtemps considéré, d'ailleurs, comme un regrettable travers des rugbymen français.

Peut-être, aussi, parce que les amateurs de ballon capricieux s'avouent plus sensibles au jeu rigoureux, certes, mais également imprévisible d'une équipe néo-zélandaise plus créative, plus proche, donc, de son homologue française, que ces robocops Australiens aux schémas stéréotypés. Quoi qu'il en soit, cette mobilisation publique (accentuée par l'effet Elephant Man généré par la présence de Jonah Lomu) avait de quoi rendre fier de lui le peuple de l'Ovalie tricolore, faisant bloc, comme aux plus beaux jours, derrière ses quinze gue