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Libération

Sedan droit devant, l'OM en plein derrière

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publié le 13 novembre 2000 à 6h29

Chaque journée du championnat de France de première division permet de relancer le débat. Faut-il s'attendrir de voir les petits clubs taquiner, voire torturer les grands? Se réjouir de constater que la loi du retour sur investissement ne s'applique pas dans le foot français? Ou s'inquiéter du nivellement du championnat vers le bas? A deux journées de la fin des matchs aller, Sedan, Lille et Troyes ne se posent pas ces questions et continuent de bousculer les pronostics, campant respectivement aux première, quatrième et cinquième places. L'OM non plus n'a pas les moyens de s'interroger. Battus 2-0 à Sedan, samedi, les Marseillais prennent pension dans la zone des relégables. Malgré cette nouvelle défaite, Abel Braga, l'entraîneur, n'a pas encore (été) démissionné. La difficulté de Robert Louis-Dreyfus, le patron du club, à trouver quelqu'un d'assez téméraire pour prendre le poste en l'état pourrait expliquer la situation. Et voilà qu'on apprend que si l'OM (quatre défaites consécutives) joue mal, c'est la faute de Weah, annoncé comme sauveur potentiel lors de sa récente arrivée. Explications de Braga: ses équipiers le cherchent à tout prix et ne pensent plus à construire. En revanche, ce que les Marseillais ne peuvent pas chercher, ce sont les deux Brésiliens venus dans les valises de Braga: Marcelinho (transparent depuis le début de la saison) et Adriano (invisible). Coût du recrutement des deux hommes: 80 millions de francs. 80 millions, c'est le budget annuel de Troyes et