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Libération

Santoro prend Moya par les cornes

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publié le 14 novembre 2000 à 6h33

Le lundi, c'est rarement folie à Bercy. Si un changement d'appellation a fait de l'Open de Paris une étape des Masters Series, la tradition, elle, n'a pas été bousculée. La première journée du tournoi s'est déroulée en douceur, sauf pour quelques-uns des six Français concernés par ce premier tour. Dont Arnaud Di Pasquale, défait en soirée par Michael Chang (6-2, 7-5).

Jérôme Golmard, lui, n'a fait qu'une apparition fantomatique en début d'après-midi face au Suédois Gustafsson. Ballotté puis défait dans le premier set (6-2), Golmard, 27 ans, ne s'est pas attardé sur le nouveau revêtement (violet) du POPB. Handicapé par une tenace blessure au dos qui le martyrise depuis trois ans, le Français (40e mondial) a préféré renoncer au début du second set. «J'ai seulement vingt minutes d'autonomie. Dans ces conditions, c'est dur de gagner. Cette saison, j'ai joué dix mois sur une jambe.»

Volée irrésistible. Sans être blessé, sauf peut-être à l'âme, Nicolas Escudé n'est pas resté beaucoup plus longtemps sur la moquette parisienne. Après avoir fait illusion lors du premier set (remporté 6-3 aux dépens du Biélorusse Max Mirnyi), le Français s'est ensuite écroulé, en panne de service et bien incapable d'assouplir son jeu de jambes. A peine bousculé, Escudé s'est laissé envahir par le doute face à un joueur qui l'avait déjà sorti il y a trois semaines lors du tournoi de Toulouse. A cette occasion, le jeune Mirnyi a sans doute mis à jour les faiblesses actuelles qui minent le jeu du Français.