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Libération

Pioline, deux sets et puis s'en va

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publié le 15 novembre 2000 à 6h35

Cela aurait pu être le grand retour de Cédric Pioline. C'est raté. Le Français n'a pas résisté aux assauts du Suisse Marc Rosset, hier, lors de la deuxième journée du tournoi de Bercy. Une rencontre conclue en deux sets (7-5, 7-5) et une heure trente-six minutes. Pioline, qui avait pourtant bien commencé la saison avec une victoire à Monte-Carlo ­ la plus importante de sa carrière ­, avait vu son bel élan brisé, en juillet, par une fracture de la main gauche. Son entrée en lice à Bercy n'a pas inversé la donne. Le Français a succombé, vaincu par la puissance du Genevois. Et aussi, il faut bien le dire, par ses vieux démons: peur et déconcentration. «On ne peut pas dire que c'était une victoire claire et nette, concédait Rosset. Ça s'est joué à pas grand-chose. Ce n'était pas le tout grand Pioline. Et ce n'était pas du grand Rosset non plus.» Ce à quoi Pioline répondait en écho: «Je n'ai pas joué mon meilleur tennis. J'ai des hauts et des bas.»

Tribunes déçues. L'affaire s'engageait pourtant bien. Un premier jeu mené tambour battant, conclu sur un ace... Pioline semble sûr de lui. Tout comme le public. «Cédric, Cédric», scande le Palais omnisports, tout acquis à la cause du Français. Mais les tribunes déchantent vite. Car c'est Rosset qui empoche le prochain jeu. La suite du set est du même tonneau. 1-1, 2-2, 3-3... Pioline se déplace pourtant avec vivacité, monte au filet, smashe... et, au final, se crée des occasions de faire le break. Mais n'y arrive pas. Car, quand l'échan