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Libération

Clémence pour Clément

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publié le 16 novembre 2000 à 6h39

Hier soir, dans la douce chaleur du POPB de Bercy, Arnaud Clément s'est incliné en trois sets acharnés face au coriace espagnol Alex Corretja. Mais le Français avait fini par croire que son été ne finirait jamais. Au début du mois de juillet, Clément s'était trouvé une petite place sur un nuage. Après un début de saison en demi-teinte, un printemps pourri au cours duquel il a nourri une énorme frustration après Roland-Garros, où il fut éliminé au deuxième tour, avant d'encaisser une rupture sentimentale, Clément s'était accordé une grosse semaine de vacances pour faire le point sur sa vie d'homme et de joueur. Et, pour ce qui est de sa carrière, Clément a très vite profité d'un déclic inattendu.

Bilan personnel. A bientôt 23 ans, il lui fallait grandir et se trouver un coach personnel pour quitter le cocon fédéral qui avait mis à sa disposition Eric Deblicker dans le rôle d'entraîneur et de guide. Avant de s'attacher les services de Philippe Rosant, Clément avait tenu à souligner la fructueuse collaboration qu'il avait connue avec Deblicker. «Eric m'a modelé le cerveau. Il m'a apporté énormément au niveau psychologique. Il m'a appris à être un joueur professionnel. Il a aussi été un genre de psy!»

Depuis, les résultats sont venus, mais Arnaud Clément n'oublie pas, ces derniers jours, de louer les conseils de Deblicker. D'autant que Clément a touché les objectifs que ce dernier lui avait désignés au début de la saison. «Eric souhaitait me voir entrer dans les trente premiers mo