Encore raté. Le PSG n'avait plus gagné depuis un mois et cinq matchs, toutes compétitions confondues. Soit, depuis le score fleuve infligé à Rosenborg (7-2), lors de la première phase de la Ligue des champions. Hier soir, face au Deportivo La Corogne, il n'a pas dérogé à sa mauvaise habitude du moment. Et a encaissé, pour son premier match de la deuxième phase, une lourde défaite (3-1) qui sent la crise.

L'entraîneur parisien Philippe Bergeroo assurait avant la rencontre: «Les gars sont à 120 %.» Ils ne l'ont pas vraiment montré. Une tête de Christian sur corner, captée par Francisco Molina (11e), un autre corner, rentrant celui-là, mais dévié par la défense espagnole (16e). Les occasions se font rares. Privés de Rabesandratana, le patron de la défense, suspendu, et de Nicolas Anelka, blessé, les Parisiens peinent face aux champions d'Espagne. Multiplient les passes imprécises. Pourtant, leurs adversaires semblent à leur portée. La tribune Boulogne a beau implorer «Robert!», son idole du moment, Okocha enchaîner les transversales, rien n'y fait. Jusqu'à ce missile de Jimmy Algerino, qui glisse sous les gants du gardien espagnol (37e).

1-0 à la pause, le score est flatteur pour les Parisiens. Lesquels attaquent la seconde période avec plus de détermination. A l'image de Laurent Robert, qui frappe un coup franc somptueux... sur le petit filet (56e). Les tirs pleuvent sur la cage du gardien de La Corogne. Peine perdue. A la 63e, une reprise de volée de Naybet coupe les jambes par