Saleté de tronc d'arbre qui flottait quelque part dans l'Atlantique. Et a heurté le safran tribord d'Euroka-Un univers de services, le voilier d'Eric Dumont. Réparation impossible et abandon inévitable. Difficile à digérer pour celui qui avait terminé quatrième de la dernière édition du Vendée Globe. Impossible à exprimer. Alors, c'est par télécopie qu'hier en fin de journée, Dumont a informé le PC course qu'il devait renoncer: «Je préfère vous le faire savoir par écrit car je ne voulais pas répéter à nouveau mon désarroi par téléphone. Je suis évidemment terriblement déçu. La mer ne fait pas de cadeaux. Je sais que beaucoup de gens sont déçus. Le rêve cesse. Mais c'est décidé: je jette l'éponge.»
Après ceux du Belge Patrick de Radigues et du Suisse Bernard Stamm, c'est le troisième abandon depuis le départ, le 9 novembre, du tour du monde en solitaire sans escale ni assistance. Eric Dumont, poussé par l'alizé, fait route vers les Antilles. Quant à Marc Thiercelin (Activewear), il a pu réparer une avarie sur une attache de tangon, mais a perdu du temps dans l'opération.
En tête, Yves Parlier (Aquitaine innovations), semble avoir pris l'option gagnante pour la traversée du Pot au noir. Hier, il avait accru son avance et filait sous le nez de ses rivaux, positionnés plus à l'ouest et qui ont patienté un peu plus longtemps pour bénéficier des alizés.
Les bateaux de tête, qui comptaient trois jours et demi d'avance sur le temps du leader de l'édition 1996-97 au passage de l'archipe