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Libération

Grönholm, un Finlandais au nom du père

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publié le 27 novembre 2000 à 7h07

La grande carcasse du Finlandais Marcus Grönholm n'a pas tremblé. En terminant deuxième du Rallye de Grande-Bretagne, quatorzième et dernière épreuve de la saison, derrière le Britannique Richard Burns, le pilote Peugeot s'est attribué hier le titre de champion du monde. Au cours de cette épreuve réputée comme l'une des plus piégées du championnat, Grönholm n'a pas craqué sachant qu'il lui suffisait de terminer au pire cinquième quel que soit le résultat de Burns. Le pilote Subaru était en effet le seul à pouvoir barrer la route du titre au Finlandais. Mais, dès la première étape vendredi, Burns était retardé à la suite d'une touchette. Il n'en fallait pas plus pour mettre Grönholm en confiance, d'autant que le redoutable Colin McRae, éphémère leader, abandonnait à la suite d'un spectaculaire accident dont il a le secret. Lors de la deuxième étape, samedi, Richard Burns s'offrait un baroud d'honneur devant son public et sous la pluie, pour reprendre la tête du rallye. Mais Marcus Grönholm n'avait plus qu'à assurer, ce qu'il a fait dimanche dans la dernière journée. Le pilote finlandais, deuxième au classement général, a précédé son compatriote Tommi Makinen à qui il succède.

A 32 ans, Marcus Grönholm entre dans la cour des grands et peut espérer étoffer son palmarès avec Peugeot, équipe chez qui il restera la saison prochaine. Comme beaucoup de Finlandais devenus pilotes de rallye, Grönholm s'est fait la main sur les chemins boueux ou enneigés qui enserraient le domicile fami