Menu
Libération

Sedan étonne, mais Bordeaux est champion d'automne

Article réservé aux abonnés
publié le 27 novembre 2000 à 7h07

Ils ne seront pas champions d'automne. Les Sangliers de Sedan n'ont pu emporter, hier soir face aux Girondins de Bordeaux, un match qu'ils avaient pourtant dominé de bout en bout. Et qui leur aurait assuré la première place à l'issue de la dernière journée des matchs aller. Tant pis. «On s'en tape du titre de champion d'automne», assurait, avant le match, le gardien sedanais Nicolas Sachy. Car, à mi-parcours d'un championnat sens dessus dessous, Sedan, que personne n'attendait à ce niveau, pointe toujours à la deuxième place devant Guingamp (3e), Nantes (4e), Lille (5e). Les Bordelais, eux, confirment leur bonne forme actuelle: leaders alors qu'ils fréquentaient les relégables en septembre, ils signent là leur dixième match sans défaite en championnat.

Deux styles. Ce dernier match de la 17e journée, donc, opposait le premier au deuxième. Mais aussi deux catégories. D'un côté, une équipe bordelaise particulièrement efficace à l'extérieur. De l'autre, une formation sans la moindre défaite à domicile, transcendée par les 17 000 fidèles du nouveau stade Louis-Duguauguez. Une écurie multititrée, championne de France 1999 et riche d'un budget de 260 millions de francs, contre un outsider deux fois moins fortuné, qui ne dispose pas d'un terrain d'entraînement digne de ce nom. Des joueurs réputés face à un onze sedanais composé, pour l'essentiel, de rescapés du football professionnel: sept titulaires d'hier soir évoluaient en National il y a trois ans.

Deux styles de jeu, aussi. «Sed