Menu
Libération

Weisz, le pédagogue des parquets

Article réservé aux abonnés
publié le 27 novembre 2000 à 7h07

Pas facile de trouver un homme qui dise du mal d'Alain Weisz, le nouvel entraîneur de l'équipe de France de basket. Même après ses débuts laborieux, deux matchs, deux défaites: mercredi en Turquie (71-69) et samedi à Villeurbanne contre l'Italie (80-85). Assistant de Jean-Pierre de Vincenzi, alias JPDV, depuis 1997, il a pris les rênes après l'inattendue médaille d'argent aux Jeux olympiques de Sydney.

Parcours. De Vincenzi, aujourd'hui DTN, apprécie l'héritier: «En 1995, on m'a demandé de trouver un remplaçant à Michel Gomez à la tête de l'équipe de France. Je voulais Alain. Il a décliné. J'y suis allé moi-même. Mais je l'ai ensuite pris comme assistant.» Se retrouver à ce poste n'était pas une évidence pour Alain Weisz, 47 ans, au regard de son parcours. «Rien ne m'a été donné. Je suis passé par tous les échelons. D'abord chez les scolaires, ensuite comme entraîneur des filles au PUC et dans les divisions inférieures. Ma seule démarche a été celle du travail et du développement.» Son meilleur niveau en tant que joueur a été la Nationale 2 au club des PTT de sa ville natale, Marseille. Du basket dans la ville du football ? «Mon père y a fondé deux clubs de basket. Et le siège, c'était ma maison.»

«Pédagogue», le mot revient systématiquement à l'évocation de son nom. Professeur de sport pendant plus de quinze ans au lycée de Sceaux, l'homme a appris à enseigner. Travailleur acharné, il accumule les diplômes. Deug de psycho, DEA de socio, diplôme supérieur de l'Insep, il fut mê