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Libération

OM: la première de l'adjudant Clemente

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publié le 29 novembre 2000 à 7h14

«Dans une semaine, ils vont le détester.» La phrase est lâchée d'un ton gourmand par un proche de Javier Clemente, le nouvel entraîneur de l'OM. Qui n'aimerait rien tant que n'être pas aimé par ses troupes. En guise d'entrée en matière, lundi, avant le match contre Saint-Etienne qui a lieu ce soir, pour la 18e journée du championnat de France, l'Espagnol a déjà annoncé à ses nouveaux joueurs qu'il allait doubler leur cadence d'entraînement. Deux fois par jour. Car Javier Clemente, c'est un type plutôt boulot-boulot qui attend de ses gars qu'ils aient le petit doigt sur la couture du short: «Tout joueur qui ne travaillera pas à l'entraînement ne jouera pas. Cela concerne tout le monde», a-t-il mis en garde, assumant son étiquette d'entraîneur «dur avec ses hommes et polémique avec la presse».

Mauvais esprits. L'homme ne parle pas français. Alors un interprète traduit ses propos. Desquels il ressort que celui qui a enfin accepté d'entraîner l'OM ne connaît pas bien sa nouvelle équipe. Mais qu'il est sûr qu'«elle peut s'en sortir avec l'effectif actuel». Voilà un discours qui ravit Robert Louis-Dreyfus, le grand argentier de l'OM. Qui pense que décidément, Javier Clemente est bien «l'homme de la situation». Et que s'il demande quelque chose, notamment au mercato (la période hivernale des transferts), eh bien, promis juré, il l'aura. Le reste, c'est «rien que des ragots colportés par des malveillants», assure Louis-Dreyfus. Ce sont donc des mauvais esprits qui soulignent que l'OM