Il est comme ça, Claude Puel, plein de ressources et d'idées. Mécontent de son équipe, qui ne décolle pas du milieu du tableau, l'entraîneur de Monaco fait des expériences. Hier, alors que les champions de France se déplaçaient à Nantes, Puel s'est passé des services de son gardien titulaire (qui, du coup, ne l'était plus) Stéphane Porato, pour faire confiance à Jean-Marie Aubry. Puel n'est pas du genre à commenter et justifier ses choix, mais Jean-Luc Ettori, l'entraîneur des gardiens de monégasques, s'est montré plus bavard en expliquant que Porato n'avait pas franchement donné satisfaction au cours de la première moitié de saison.
Cafouillage. Et il y a des chances qu'il ne faut pas laisser passer. Très sollicité dès les premiers instants, Aubry malgré un choc initial qui lui laisse une épaule endolorie rend quelques fiers services à ses camarades. Fantaisistes en défense, les Monégasques se mettent en danger. Et gardien ne veut pas dire magicien. Avant la demi-heure de jeu, les insaisissables Canaris trouvent une première faille et marque grâce à Carrière (1-0). Ce n'est que la logique d'une soirée qui s'annonce difficile pour Aubry. Les Nantais, souvent dangereux, ont toutefois le tort de ne pas concrétiser leurs nombreuses occasions. Et c'est un cafouillage qui redonne l'espoir à Monaco qui marque à l'heure de jeu par le pied du Suédois Farnerud (1-1).
En confiance, Monaco se découvre à nouveau, ce qui est une erreur. Nantes reprend aussitôt l'avantage (2-1). La fin