Pour une belle branlée, ce fut une sacrément belle branlée. 5-1 à Sedan samedi soir. Dans la médiocrité, le PSG progressait depuis quelques rencontres. Mais là, la déroute de samedi restera comme un match de référence. Ce qui fera dire à Laurent Perpère, que, décidément, avec ces cinq buts encaissés: «La coupe est pleine. La question n'est pas celle de la victoire (que le PSG n'a pas connu depuis huit matchs, ndlr) ou de la défaite mais celle de la manière. 5 - 1, c'est trop!» Ainsi parlait hier le président délégué du club pour expliquer le limogeage, signifié à l'intéressé sitôt la fin du match à Sedan, de l'entraîneur parisien Philippe Bergeroo et officialiser son remplacement par Luis Fernandez.
Laurent Perpère est ce même homme qui défendait son entraîneur cette semaine après la défaite du PSG mardi à domicile contre Rennes (1-0). C'est aussi un homme qui a des actionnaires, en l'occurrence Canal +, qui en avaient sans doute assez de voir leur club se ridiculiser à chaque sortie depuis un bon mois. Un club qui a déboursé quelque 500 millions de francs pour se renforcer à l'intersaison et se traîne aujourd'hui à la dixième place du championnat, quatre points devant le premier relégable. Une équipe à propos de laquelle Nicolas Sachy, le gardien sedanais, a eu des mots pas méchants, mais cruellement justes après le match de samedi: «En seconde mi-temps, je n'ai pas eu l'impression qu'ils étaient révoltés» par la défaite.
Lamarche remercié. Exit donc Philippe Bergeroo. Son ba