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Libération

Luis Fernandez prépare ses remèdes

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Première conférence de presse de l'entraîneur du PSG.
publié le 5 décembre 2000 à 7h31

Les vacances sont finies. Un moment pressenti pour entraîner l'OM, Luis Fernandez avait décliné l'invitation, prétextant une «année sabbatique». Elle a pris fin hier matin au camp des Loges. Le nouvel entraîneur du PSG y a renoué avec un club pour lequel il avait joué de 1978 à 1986 et qu'il avait entraîné de 1994 à 1996. Visiblement ravi, le successeur de Philippe Bergeroo a voulu, d'emblée, trancher avec le style discret de son prédécesseur en participant, avec ses joueurs, à de petits exercices. Avant d'aller s'expliquer, les crampons encore crottés, devant les dizaines de journalistes présents: «En football, il y a des bas, il y a des hauts. Mais il y a aussi des remèdes.» En l'occurrence, la victoire, qui échappe aux Parisiens depuis le 24 octobre (six défaites et deux nuls en huit matchs). Appelé au chevet d'une équipe malade, qui, malgré un recrutement de 454 millions, pointe à la 10e place du championnat, le docteur Fernandez a délivré son diagnostic: «Gagner à l'extérieur (comprendre: l'impossibilité de gagner à l'extérieur, ndlr), c'est le mal dont le PSG souffrait. Et gagner à Galatasaray (demain en Ligue des champions) nous mettrait dans de meilleures dispositions psychologiques.» Et malgré la parodie de football démontrée samedi à Sedan par les Parisiens (5-1), Luis Fernandez y croit. A fond. «J'y crois, dans cette équipe. Elle est jeune, elle est talentueuse... Il faut juste qu'elle se lâche.» Une question de confiance, donc. «On croit beaucoup en lui et il cro