Menu
Libération

Lyon matraque le Spartak

Article réservé aux abonnés
publié le 6 décembre 2000 à 7h35

Lyon-Spartak Moscou: 3-0

Pour Lyon: Marlet (2e), Anderson (31e, 41e)

On peut difficilement mieux attaquer un match de football qu'en marquant un but dans les cinq premières minutes. On peut difficilement mieux enfoncer un adversaire qu'en lui mettant un grand coup de poing quand il sort la tête de l'eau. Ainsi en fut-il hier soir au stade Gerland de Lyon. D'abord, Steve Marlet, le néo-international marqua à la deuxième minute, après une action confuse au cours de laquelle la défense du Spartak Moscou montra qu'elle ne maîtrisait pas parfaitement le principe de la remontée collective pour mettre les attaquants adverses hors jeu.

Ensuite, Anderson marqua à la demi-heure de jeu. Puis une poignée de minutes avant la mi-temps, le capitaine brésilien de l'Olympique lyonnais prouva son sens de l'équilibre et de l'opportunisme en marquant sur une jambe le troisième but. C'était le troisième tir cadré de l'OL: 100% de réussite pour une équipe pourtant un peu brouillonne dans laquelle Vikash Dhorasoo, enfin titularisé (Libération d'hier), n'arrivait pas à dicter un jeu qu'il est censé mener.

En face, le Spartak jouait. De la manière, ou presque, qui lui avait permis, dans la froidure de Moscou, de corriger Arsenal 4-1 lors de la précédente journée. Vite fait (passes redoublées et jeu en triangle), mais pas si bien fait que ça. Car il y avait toujours Coupet (le gardien) ou Edmilson (le défenseur central brésilien, la bonne recrue de l'OL cette saison).

Tout cela donnait un spectacle plaisa