Ligue des Champions
Deuxième phase, 2e journée
A Istanbul, Galatasaray-Paris SG 1-0
But pour Galatasaray: Ümit (s.p. 51e).
On allait voir ce qu'on allait voir! Un Paris-Saint-Germain paré des couleurs et de la gnake de son entraîneur, prouvant sur la pelouse verte du Galatasaray qu'il y avait bien eu un «effet Fernandez» au sein du club parisien. «Gagner, c'est le but qui doit toujours nous habiter», affirmait sans l'ombre d'une hésitation l'ex-nouveau coach, qui connaît bien la maison. Après la défaite (3-1) concédée au Deportivo La Corogne lors de la première journée, le PSG, à l'instar de Lyon mardi soir, devait réagir.
Letizi en forme. On a vu. Un léger mieux, certes, mais encore beaucoup d'incertitudes. Comme il était prévisible, Galatasaray a pris d'emblée le jeu à son compte, nerveux et habiles comme des jeunes cabris. Pris à la gorge, les Parisiens font le dos rond, ployant pour ne pas rompre. Les Istanbuliotes sont si pressés d'avaler leur adversaire qu'ils continuent à jouer alors que leur copain Hasan se tord de douleur. Hakan, Okan, Emre et Jardel se ruent comme des affamés sur le but de Letizi. Impérial, le gardien parisien, vigilant et bien inspiré, tant dans ses sorties que dans ses placements. Une frappe tendue cadrée, une tête décroisée, un tir en coin: Letizi est là, la main ferme et l'oeil sûr.
Paris tient en première mi-temps grâce à son gardien, car devant lui, ça souffre. Ballons interceptés, passes ratées, le PSG n'est pas à la hauteur techniquement et frôle