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Libération

Les skieuses françaises en cure de confiance

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publié le 8 décembre 2000 à 7h43

Val-d'Isère envoyé spécial

Régine Cavagnoud n'avait qu'un petit regret en quittant Val-d'Isère hier, après sa victoire dans le super-G du Critérium de la première neige mercredi matin: n'y avoir disputé qu'une seule course. Le slalom géant féminin initialement prévu à Val ayant dû être reporté à Sestrières (1), en Italie, ce samedi à cause du redoux. Le vent du sud qui s'engouffre dans la vallée de la Tarentaise cause quelques sueurs froides aux organisateurs du critérium, depuis le début de la semaine, et ramollit le peu de neige qu'ils ont réussi à préparer sur la piste Oreiller-Killy. Pour ne pas endommager le tracé sur lequel aura lieu la descente hommes samedi, une partie du programme a été sacrifié. Du coup, les demoiselles de l'équipe de France, très en forme en ce début de saison, n'auront plus l'occasion de s'exprimer devant leur public, le calendrier international n'ayant retenu que Val-d'Isère comme épreuve française. Christel Saïoni, plus portée sur la technique que sur la vitesse, ne cachait pas une pointe de frustration après le report du géant. Elle aussi espérait profiter de la confiance qui submerge l'équipe de France. Ce nouvel état d'esprit, c'est en partie à Régine Cavagnoud, 30 ans, que les skieuses françaises le doivent. Voilà plusieurs saisons que Cavagnoud a montré la voie, en démontrant skis aux pieds que les victoires en Coupe du monde ne sont pas réservées aux Autrichiennes, aux Allemandes ou aux Italiennes. La plus grosse différence cette saison, c