«Bienvenue à la maison, Luis!» Pour son retour au parc des Princes après quatre ans et demi d'absence, Luis Fernandez a été accueilli par les chants des supporters, samedi, contre Metz. Et ce retour en fanfare «à la maison» lui a porté chance: une victoire 1-0 face aux Lorrains relégables lui permet de mettre fin à la pire série noire de l'histoire du club (deux nuls et sept défaites consécutifs). Le PSG a cessé de sombrer. Grâce à Luis et grâce au buteur Anelka, miraculeusement guéri de la blessure qui le rendait indisponible. Mais la victoire s'est construite dans la douleur. Les Parisiens ont joué la dernière demi-heure à dix. «Ça ne me dérange pas de souffrir pour gagner, confiait Fernandez après le match. L'essentiel est d'avoir retrouvé le goût de la victoire.»
Mouvement. Pour en arriver là, l'ex-entraîneur de Bilbao a dû faire des choix (Dalmat sur le banc, Algérino dans les tribunes) et dépenser beaucoup d'énergie. Toujours en mouvement dans le rectangle dévolu au coaching, il a passé l'essentiel du match debout, comme à son habitude, à hurler ses consignes et à placer ses joueurs. Du grand Luis: «Pour anticiper les attaques et repositionner les garçons, j'ai besoin d'être debout, de leur parler en permanence.» Car en première mi-temps on a retrouvé le PSG de la fin de l'ère Bergeroo: défense incertaine, duels perdus et pas un tir cadré sur les buts de Mondragon. Le seul spectacle, c'était Luis, qui, après une demi-heure de jeu, a tombé la parka pour mieux danser son