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Libération

La fièvre ibérique donne des boutons aux Australiens

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publié le 11 décembre 2000 à 7h48

Enfin! L'Espagne, grande nation de tennis s'il en est, a enfin remporté la Coupe Davis, qui en était ce week-end à sa 89e édition. Ce fut laborieux, mais ce fut, et c'est le jeune homonyme du roi, Juan Carlos Ferrero, 20 ans, qui a offert hier au tennis ibérique le premier saladier d'argent de son histoire. La victoire s'est obtenue de haute lutte, dans le quatrième match de la finale, qu'il disputait face à l'Australien Lleyton Hewitt. Ferrero s'est imposé au terme de quatre sets, en trois heures et 36 minutes de jeu sur le score de 6-2, 7-6 (7/5), 4-6, 6-4. Ferrero a eu besoin de quatre balles de match pour s'imposer finalement d'un passing de revers magistral.

La troisième fois a donc été la bonne pour l'Espagne, finaliste malheureuse en 1965 et 1967, battue par ces mêmes Australiens sur le gazon de Melbourne. L'équipe, emmenée par Javier Duarte, devient ainsi la dixième nation à remporter la coupe Davis, créée il y a 101 ans et remportée à 27 reprises par l'Australie, détentrice du trophée jusqu'à cette défaite dans la capitale catalane.

Crampes. Une Australie qui avait pourtant pris le meilleur départ avec la victoire, vendredi, dans le premier simple, de Lleyton Hewitt sur Albert Costa au terme d'un match marathon de plus de quatre heures, remporté sur le score de 3-6, 6-1, 2-6 6-4, 6-4. Juan Carlos Ferrero, déjà lui, avait ensuite remis les deux équipes à égalité, en profitant de l'abandon d'un Patrick Rafter perclus de crampes. Samedi, l'Espagne avait pris une option l