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Libération

Que le Maier autrichien gagne

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publié le 11 décembre 2000 à 7h48

Val-d'Isère envoyé spécial

Le ciel s'est déchiré au-dessus de Val-d'Isère. Et de l'azur a surgi un vol d'aigles. Sans surprise, les skieurs autrichiens ont survolé la troisième descente de la saison, la première sur le Vieux Continent. Ils ont placé dix de leurs descendeurs dans les vingt premiers, ont bien sûr monopolisé le podium avec Hermann Maier, Stephan Eberharter et Fritz Strobl, et récupéré les trophées de l'épreuve française, qui, justement, représentent un aigle aux ailes déployés. Schifferer, quatrième, en a été privé.

Dossards. Dans ce tableau de chasse quasi parfait, il n'y a que le «vieux» Josef Strobl pour avoir fait dans l'originalité. Meilleur temps de la descente d'entraînement, jeudi, «Pepi» a envoyé son dossard no 4 au-delà de la 50e place... Pour ce qui est des dossards, Maier, lui, n'avait pas souhaité participer au tirage au sort la veille. La version officielle dit que la superstar autrichienne ne savait pas quelle tunique choisir, le retour du froid apportant son lot d'incertitude sur l'évolution de la piste. «J'ai voulu tenter la chance», s'est justifié l'Autrichien. Au final, Hermann a hérité du mythique no 14 (1). Mais la vérité sur l'absence de l'Autrichien sur le folklorique podium de la distribution des dossards est plus prosaïque. Contrarié par un sponsor qui n'a pas cédé à ses exigences, Maier est resté bouder dans sa chambre d'hôtel, qu'il ne partage même plus avec son compatriote Schifferer, tant son statut de vedette indispose ses petits cam