Richard Virenque. «C'est la fin d'une longue procédure de deux ans et demi. L'autre échéance qui arrive, c'est la décision de la Fédération suisse vendredi prochain. Je crains que ce soit un autre procès.»
Me Vincent Speder, avocat de Virenque, qui a plaidé pour la tenue d'assises du cyclisme, les coureurs pouvant parler sans être sanctionnés. «Le coureur garde espoir car, non seulement il est relaxé, mais le président du tribunal a souligné la généralisation du dopage. Les instances sportives, parties civiles, ont toutes été déboutées.»
Willy Voet. «Le tribunal a compris ce qui se passe dans le sport à haut niveau. Je ne m'en sors pas trop mal. Ça fait deux ans que je ne travaille plus, je ne pouvais pas payer l'argent réclamé par les douanes.»
Bruno Roussel. «Il y aura un avant et après Festina. Mais on a oublié quelque chose, c'est la responsabilité individuelle. La politique de madame Buffet occulte la responsabilité individuelle. Dire que les sportifs sont des victimes c'est oublier qu'ils ont le choix de dire oui ou non au dopage. En Italie, la loi prend en compte la notion de tricherie pour les sportifs.»
Me Thibault de Montbrial, avocat de Roussel. «Le tribunal a rendu un jugement éclairé. Il a reconnu la réalité du monde cycliste depuis un demi-siècle. La sévérité à l'égard des instances a été écrite noir sur blanc.»
L'Union cycliste internationale (UCI). «ce procès n'a pas proposé la moindre ébauche de solution alternative aux mesures antidopage qu'elle a entreprises, e