Pour les membres des équipes françaises de ski alpin, les choses sérieuses commencent. A partir de jeudi pour les filles (slalom de Semmering, en Autriche), et du 6 janvier pour les garçons (slalom géant des Arcs), chaque épreuve les rapprochera un peu plus des championnats du monde qui se dérouleront du 28 janvier au 10 février, en Autriche à Sankt Anton. Si ces demoiselles ont quelques raisons d'espérer faire bonne figure, leurs homologues masculins peuvent se faire du souci à l'approche de cette échéance.
Vétérans. Hormis quelques éclats éphémères, les Français n'ont pas brillé depuis le début de la saison en Amérique du Nord. En descente, inutile de chercher trace de la moindre spatule française, l'équipe de vitesse est dévastée et sa reconstruction tarde à venir après la retraite d'Alphand, celle forcée de Jean-Luc Crétier et les blessures à répétition de Nicolas Burtin. Ce dernier croit pourtant en son retour prochain. La confiance revient et une certaine émulation avec ses camarades de l'équipe de France pourrait le remettre dans le bon sens de la pente. Pierre-Emmanuel Dalcin et Claude Crétier, placés dans les descentes nord-américaines et à Val-d'Isère, sont deux aiguillons capable d'encourager leur aîné. En géant, certains ne manquent pas de potentiel. Si Joël Chenal traverse une période de doute, Frédéric Covili se montre régulier aux avant-postes, tandis que Vincent Millet devrait faire au moins aussi bien, à condition de canaliser sa fougue. En slalom, le bilan à