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«Prudent», Dubois abandonne

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publié le 27 décembre 2000 à 8h32

Alors que les participants du Vendée Globe en sont à peu près à mi-parcours de leur tour du monde en solitaire et sans escale, Thierry Dubois a fait part hier de son intention d'abandonner. Alors qu'il occupait la septième position de la flotte, le skipper de Solidaires a expliqué qu'il lui paraissait peu raisonnable de s'engager dans le Pacifique avec les problèmes techniques (notamment de batterie) que connaît son monocoque depuis le début du mois. Et le navigateur voguant sous le pavillon de causes humanitaires, le chroniqueur qui livrait chaque semaine son «Carnet de bord» aux lecteurs de Libération depuis le départ de l'épreuve, de faire route sur la Nouvelle-Zélande, à environ 1 300 milles (2400 km).

«Envie» contrariée. Il y a quatre ans, lors de la précédente édition du Vendée Globe, Thierry Dubois avait déjà dû s'arrêter au Cap (Afrique du Sud) pour réparer son safran cassé par un growler (morceau d'iceberg) à la dérive. Il avait décidé de continuer malgré sa mise hors course, le règlement du Vendée Globe interdisant toute escale et toute assistance. Quelques jours plus tard, le 6 janvier 1997, son bateau Pour Amnesty International s'était retourné dans l'océan Indien. Après plusieurs heures d'angoisse passées à califourchon sur la coque de son voilier cul par-dessus tête, Thierry Dubois avait été récupéré par la marine australienne.

Cette année, le skipper de Solidaires est reparti, expliquant avoir «envie de terminer un tour du monde». Ce ne sera pas encore pour cett