Le Front Polisario précise ses menaces. Hier, le quotidien algérien El Watan a publié un entretien avec Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique, autoproclamée en 1976. Il y a réaffirmé que son mouvement allait intervenir militairement lors du passage du Paris-Dakar dans la région, le 7 janvier.
«Les organisateurs ont pris la grave responsabilité d'ignorer les résolutions de l'ONU et d'être à l'origine de la rupture du cessez-le-feu. Pis encore, leur acte équivaut dans les faits à un soutien à la colonisation du Maroc. Nous nous considérons déliés de tous nos engagements en ce qui concerne le respect du cessez-le-feu, dès le jour où le rallye passera la frontière maroco-sahraouie. Nous aurons recours aux armes pour défendre le projet de notre autodétermination; nous allons reprendre les armes sur tous les fronts contre les forces d'occupation marocaines», a précisé le responsable du Front Polisario, qui, soutenu par l'Algérie, revendique l'indépendance du Sahara-Occidental, sous contrôle marocain depuis vingt-cinq ans.
Après les premières menaces du Front Polisario contre le rallye, le 22 décembre, le ministre marocain des Affaires étrangères, Mohammed Benaïssa, avait affirmé que «le Maroc ne permettra aucune atteinte à sa sécurité et à sa stabilité sur la totalité de son territoire de Tanger (nord) à Lagouira (province saharienne)».
Pendant ce temps, la course est entrée dans le vif du sujet avec sa première étape marocaine, Nador-Er-Rachidia