C'est rassurant. L'OM est toujours l'OM, et le PSG reste le PSG. Deux clubs capables de se fermer une issue de secours pour sauver une saison passablement mal engagée en s'inclinant dès leurs débuts en Coupe de la Ligue. Une compétition qui offre le plus court chemin (cinq matchs) pour accéder à une Coupe d'Europe. Et comme Marseillais et Parisiens font rarement les choses à moitié, ils ont choisi de sortir en s'inclinant face à des clubs de D2, respectivement au Havre et à Nancy. Et pas sur des défaites tirées par les cheveux, souffrant la contestation de l'arbitrage ou permettant d'invoquer la malchance. Non, l'OM a pris quatre buts au Havre (pour s'incliner 4-1, samedi) et le Paris-SG en a encaissé trois à Nancy (pour perdre 3-1, dimanche).
Dépassés en défense, les Marseillais ont terminé le match à dix, après l'expulsion de Sébastien Pérez. Hier, ils ont eu droit à une sévère explication de texte de plus de deux heures de la part de leur entraîneur, Javier Clemente, qui ne passe pas pour un plaisantin. Même s'il balbutie encore son français, l'Espagnol est certain de s'être fait comprendre: pour ce qu'il avait à dire, il «n'[a] pas besoin de traduction», a-t-il assuré. Ce qu'il aurait peut-être fallu traduire, c'est l'énigmatique phrase du capitaine marseillais, Bruno Ngotty: «Le Havre en voulait plus que nous, même si on n'était pas moins motivé qu'eux.» On a peut-être fini de rigoler à l'OM, car Clemente prévient: «Je suis là depuis un mois et demi. Je vois des petits p