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Libération

La jeune génération réserve un mauvais tour à l'ancienne

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publié le 15 janvier 2001 à 21h50

Amélie Mauresmo devait décider dans la nuit si elle s'alignerait finalement dans le premier tournoi du grand chelem de l'année, l'Open d'Australie, à Melbourne. Où plutôt, c'est son dos qui devait décider pour elle. Le mal récurrent dont elle souffre depuis plusieurs mois l'a contrainte à déclarer forfait avant d'affronter Lindsay Davenport en demi-finale vendredi à Sydney. L'Open d'Australie, c'est là qu'elle s'était révélée il y a deux ans en atteignant la finale (défaite contre Martina Hingis), à la surprise quasi générale. Mais la surprise, c'est un peu le lot quotidien chaque année à Melbourne.

Parce qu'il s'agit du premier rendez-vous d'importance de la saison. Où joueurs et joueuses arrivent souvent avec une forme en point d'interrogation. Parce qu'il y fait chaud, très chaud, le coup de bambou menace tout le monde. Et personne ne peut prendre le temps de s'installer dans le tournoi. Dans ces conditions, miser le moindre dollar australien sur un éventuel vainqueur est un exercice risqué. D'autant que le tirage au sort a semé des embûches sur le parcours d'à peu près tout le monde.

Agassi, le tenant. Alors, chez les hommes, on reparlera querelle entre les anciens et les modernes, version marketing agressif imaginé par l'ATP (qui gère le circuit masculin) pour booster l'intérêt pour son sport. Où il y aurait, d'un côté, Sampras et Agassi. Et, de l'autre, la meute des new balls («balles neuves») conduite par les Kuerten, Safin, Hewitt. Agassi est le tenant du titre. C'est