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Libération

L'affaire des faux papiers n'est pas pliee

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publié le 16 janvier 2001 à 21h51

Faux passeports de Saint-Etienne, acte II. Ce soir, Alex, l'attaquant brésilien de l'AS Saint-Etienne aux papiers portugais aussi peu vrais qu'étaient ceux, grecs, de son ex-coéquipier ukrainien Maxim Lewytsky, doit se présenter devant la commission juridique de la Ligue nationale de football (LNF). Qui l'avait attendu en vain la semaine dernière.

Faux passeport grec d'un gardien de première division, acte II. Hier, Farid Mondragon, le goal colombien de Metz, a été placé en garde à vue à Metz par des officiers de la police judiciaire venus de Nanterre enquêter dans l'affaire des faux papiers qui circulent dans le football français.

Le sort réservé à Lewytsky, interpellé par les hommes du SRPJ de Lyon à sa sortie de la LNF, placé en garde à vue puis mis en examen sans contrôle judiciaire, ne devait pas inciter le Brésilien à revenir en France, martelaient les dirigeants de Saint-Etienne. Il n'en a finalement rien été. S'il n'a pas répondu à la convocation de la commission de discipline la semaine dernière, ce n'est pas parce qu'il ne le voulait pas, mais parce qu'il ne le pouvait pas, assure son avocat, Me Buffard, qui évoque des «raisons familiales». S'il a remis les pieds en France, «c'est pour donner un gage de sa bonne foi», poursuit son défenseur. Lequel a appelé le juge Chareyre de Saint-Etienne, instruisant la plainte contre X déposée par le club stéphanois le 11 décembre pour faux et usage de faux, pour lui signifier que son client souhaitait être entendu.

Plein gré. Ce