Plutôt malmenés dès leur première apparition en Coupe de la Ligue (neuf clubs éliminés, dont six face à des formations de divisions inférieures), les clubs de D1 font leur entrée ce week-end en Coupe de France, qui en est à ses 32es de finale. Et les mauvaises surprises sont, là aussi, tapies au coin des buts, prêtes à couper les jarrets de l'élite. Dès ce soir, une formation de première division va passer à la trappe, à l'issue du derby breton, dit «galette-saucisse», opposant Rennes à Guingamp.

Retour. Rennes, meilleure équipe des matchs retour de la D1, aura du fil à retordre face à la pugnace formation de l'En-Avant, qui, pour son retour en D 1 cette saison, fait honneur à son nom en pointant à la septième place du championnat. Deux autres équipes de D1, au moins, lâcheront prise dès leur arrivée, les vaincus des affiches «confraternelles», Auxerre-Lille et Lens-Troyes. Mais l'«esprit Coupe» fera sans doute d'autres dégâts en D1, et la méfiance parmi l'élite est à l'ordre du jour. Ainsi en est-il à Bordeaux, qui bénéficie par tirage au sort d'une tâche a priori pas trop compliquée contre Issoire, un club d'Honneur régional, l'équivalent de la 7e division. Du plus loin que les statisticiens aient pu remonter (ni plus ni moins aux origines de l'épreuve en 1917), un tel écart de niveau n'a jamais bénéficié au «David» de la rencontre. Mais peut-être que du côté des Girondins il faut compter avec un «effet Calais». L'an passé, Bordeaux a été éliminé en demi-finale par Calais (