Un moral d'acier pour la petite Régine Cavagnoud, désormais abonnée au podium en vitesse. Sur la piste italienne de Cortina d'Ampezzo, qui l'avait vu gagner pour la première fois en Coupe du monde en 1999, la Française a encore une fois survolé le super-G de samedi, après s'être classée troisième de la descente la veille. A 30 ans, la skieuse de La Clusaz affiche toute sa superbe dans une discipline qui pourrait bien lui permettre de remporter son premier globe de cristal, et cela à une semaine du super-G des championnats du monde de Sankt Anton (Autriche). Cette huitième victoire en Coupe du monde conforte une équipe féminine toute restructurée autour d'une fille qui, enfin, semble pouvoir dépasser le palmarès de Carole Merle (Régine est actuellement troisième au général derrière l'Autrichienne Renate Goetschl et la Croate Janica Kostelic, d'ores et déjà sacrée en slalom spécial).
Maturité. Lionel Finance, l'entraîneur de la vitesse féminine depuis cette saison, ne veut y voir qu'une ascension logique, fruit d'une maturité et d'un travail qui commence à porter ses fruits. «C'est une remise en cause perpétuelle, commente-t-il. Les résultats sont là, mais ils ne changent rien à la mentalité de l'équipe. On reste sûr de l'habituel, tout en sachant que les autres, comme Carole Montillet, ne sont pas loin derrière.» Régine, de son côté, empoche les victoires naturellement. «Je me sens plus en confiance que les années précédentes, a-t-elle expliqué. Je suis plus relâchée et j'ai g