Les trois premières journées du tour préliminaire du championnat du monde ont été, comme prévu, une simple mise en jambes pour tous les favoris à la succession de la Suède. Le tenant du titre (groupe A), la France et la Yougoslavie (groupe B), l'Espagne, la Croatie et l'Allemagne (groupe C), et la Russie (groupe D) ont effectué un début de parcours sans fautes, en attendent de se retrouver face à face pour s'offrir d'éventuelles sueurs froides.

Ce qui sera le cas dès samedi pour l'équipe de France, qui va affronter la Yougoslavie, invaincue comme elle dans le groupe B. Ses faciles succès sur l'Algérie (23-13), le Koweït (30-14) et le Brésil (29-19) ont rassuré la défense française, et les Bleus sont leaders de leur groupe, devant les Yougoslaves, grâce à une meilleure différence de buts.

L'entraîneur des Tricolores, Daniel Costantini, ne s'y trompait pas vendredi en reconnaissant: «Pour moi, c'est face à la Yougoslavie que notre Mondial va véritablement commencer. Pour les trois précédentes rencontres, nous serions venus avec une équipe de juniors, cela aurait suffi.»

Trois victoires à six. Quatrième aux Jeux olympiques et troisième aux derniers championnats du monde, la Yougoslavie reste sur une victoire face aux Tricolores: en quarts de finale des Jeux olympiques de Sydney (26-21). Au rayon des statistiques, la Yougoslavie mène par vingt-trois victoires à six, le dernier succès français (26-23) remontant à la poule qualificative de ces championnats du monde, en juin dernier.

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