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Libération

Horizon bleu clair.

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publié le 31 janvier 2001 à 22h18

Albertville envoyé spécial

L'équipe de France affronte cet après-midi à 17 heures le Portugal en 8es de finale des championnats du monde. Depuis le match contre l'Argentine à Nantes, les Bleus sont privés de Guillaume Gille, blessé à l'épaule. Hier, l'arrière Jérôme Fernandez s'est fait mal à la main droite en retombant à l'entraînement: «Mais ça devrait bien se passer», rassurait le jeune buteur des Bleus, 23 ans, en se tamponnant la paume avec le poing gauche. Ce qui signifie, que, malgré tout, la maçonnerie de l'entraîneur Daniel Costantini, qui quittera la direction de l'équipe de France, quoi que fassent ses joueurs, tient toujours bon: «Mais ça pourrait être aujourd'hui si on perd. Les Portugais vont exploiter notre manque de puissance en défense. C'est donc à nous de leur proposer des combinaisons inédites.» Et, dans cette phrase, on pouvait voir les yeux de la malice. Le coach a ensuite affirmé qu'il «ne ressentait pas de pression particulière. D'ailleurs, j'ai rarement vu les joueurs aussi détendus».

Legs. Car lui-même l'était parfaitement. Comme s'il avait pris conscience qu'après tout, cette équipe pourrait bien lui survivre, comme s'il avait déjà légué cette formation de grand rapport. Il faut juste qu'il signe les papiers chez le notaire et le plus tard possible, bien entendu: «Je n'ai pas rendez-vous avec la Suède en finale, là ça serait trop beau. Ne fantasmons pas, on verra d'abord si nous rentrons dans Bercy pour les demi-finales» (il faudra, pour cela, vaincr