A la Ligue nationale de football (LNF), les mardis se suivent et se ressemblent. Après le cas de l'AS Saint-Etienne (ASSE), la Commission juridique de la LNF se penchait une nouvelle fois, hier, sur le dossier des faux passeports utilisés dans le championnat de France. Mais, cette fois, sur son volet monégasque. Exit donc les joueurs stéphanois Alex et Levytsky et leurs faux papiers portugais et grec, place à l'ex-joueur de Monaco, le Chilien Pablo Contreras, convaincu, lui, d'avoir usé d'un faux passeport italien. Le défenseur international avait filé à l'anglaise, le 13 janvier, vers l'Amérique du Sud, avant de revenir lundi en Principauté, pour y être inculpé par la justice pour «faux, recel, usage de faux et délivrance indue de document administratif».

«Victime». La Commission juridique de la Ligue lui a infligé la même sanction qu'aux stéphanois: quatre mois de suspension ­ dont deux avec sursis. Contreras, le visage fermé, a laissé à son conseil, Me Buffard (qui défend également Alex et Levytsky), le soin de critiquer une «décision décevante»: «Dans cette affaire, Pablo Contreras est la victime d'un système.» Me Buffard a également pointé le rôle d'un «cabinet chilien d'avocats spécialisés, qui a contacté le joueur pour lui proposer d'obtenir un passeport italien parfaitement légal. Aujourd'hui encore, on ne sait pas si ce document est un faux. Les investigations sont en cours».

Sur le plan pénal, Contreras, entendu hier par les enquêteurs de la police judiciaire, devrai