Il y a un an, Bernard Laporte découvrait le Tournoi des six nations à la tête du XV de France. Tournoi mitigé, à cause de l'invraisemblable cascade de blessures qui devait vider son groupe originel, pourtant souverain à Cardiff. Remotivé, après le comportement satisfaisant de l'équipe à l'automne dernier, c'est un entraîneur conforté dans ses convictions qui s'apprête à roder, dimanche contre l'Ecosse, une équipe conforme à ses goûts.
Quel bilan tirez-vous de votre première année à la tête de l'équipe de France?
Aucun. Je m'efforce seulement d'améliorer ce qui n'a pas marché. Le fait de mieux connaître les joueurs, ainsi que la structure de la fédération, me permet de voir l'horizon avec plus de clarté et de sérénité.
Après une entame encourageante contre Galles, le XV de France a multiplié les contre-performances dans le dernier tournoi. Avez-vous douté?
Non. Ce n'est jamais satisfaisant de perdre, mais ce premier tournoi a été particulier du fait de l'hécatombe de blessés. Sans ces blessures, je pense que le grand chelem était à notre portée. Nous avons terminé deuxième en faisant un tournoi moyen. Il nous faut donc essayer de redevenir numéro 1 en Europe, tout en sachant qu'il y a un resserrement considérable dans le Nord aujourd'hui. On ne peut pas prétendre, au vu des résultats de la Coupe d'Europe, que le rugby français soit meilleur que le rugby anglais ou irlandais. Il nous faut être plus constants et nous servir de cet automne, assez encourageant, pour continuer à avanc