Saint-Anton envoyé spécial
«Le slalom géant, c'est la base de travail de toutes les disciplines.» Ce théorème est souvent difficile à appliquer, surtout au sein de l'équipe de France féminine, qui sera en lice ce matin (1). Après l'éviction de Kristina Duvillard, écartée de ces championnats du monde à cause d'une saison médiocre, Régine Cavagnoud et Christel Saïoni forment l'ossature d'une équipe pénalisée plus par la pénurie de skieuses que par un réel manque de qualité. Le groupe «géant», primordial dans l'acquisition des techniques de base, appliquées notamment à la vitesse, n'a pas vraiment livré l'émulation attendue. En début de saison, toutes les disciplines auraient dû se retrouver autour d'un atelier «géant», mais le mauvais temps à tout gâché. Depuis, les aléas du calendrier de la Coupe du monde n'ont pas permis aux athlètes de vraiment travailler ensemble.
Danse. «Le problème est de rassembler les meilleures, explique Gilles Brenier directeur des équipes féminines l'an dernier, passé chez les garçons cette année. Les garçons forment toujours un groupe (le bronze de Covili hier en est une preuve tangible, ndlr). On essaie juste de regrouper les bons quand on peut pour pouvoir les confronter à l'entraînement, afin d'obtenir cette émulation.» Le patron de l'équipe masculine insiste sur le côté central de la spécialité. Pour lui, il faudrait que cette discipline devienne l'un des critères de sélection de base, précisant d'ailleurs que beaucoup de skieurs passent de la de