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Libération

Le chemin de croix parisien fait un détour par Milan

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Sans espoir dans les compétitions françaises, le PSG retrouve l¹Europe.
publié le 14 février 2001 à 22h53

Le Paris Saint-Germain se déplace ce soir à Milan pour la troisième journée de la deuxième phase de la Ligue des champions, dans laquelle Paris n¹a marqué aucun point. Un énième match «de la dernière chance» pour le club parisien, qui tombe de Charybde en Scylla. Créé en 1970 (professionnel en 1973), le PSG n¹a jamais été un club tranquille, mais rarement il a traversé une période aussi chaotique. Eliminé des Coupes de France et de la Ligue, onzième du classement de D1 (à six points du premier relégable), les branches auxquelles il tente de se raccrocher cassent les unes après les autres avec une constance désespérante.

Avenir rude. Le 3 décembre, le président Laurent Perpère limoge l¹entraîneur Philippe Bergeroo et fait appel à Luis Fernandez. Le PSG est alors septième du classement de première division, une place certes peu digne des ambitions de début de saison ­ le titre de champion de France ­, mais à seulement six points du leader d¹alors, Bordeaux. En place depuis vingt et un mois (après le renvoi d¹Alain Giresse), Bergeroo souffre d¹un lourd déficit d¹image. La correction, 1-5 face à Sedan, signe son licenciement. Avec Luis Fernandez dans le rôle du fils prodigue de retour à la maison, le ton change. Fernandez multiplie les déclarations d¹amour envers le PSG, ses joueurs, ses dirigeants, son public. Seul le tableau d¹affichage demeure obstinément indifférent.

Le premier match de Luis sur le banc (ou plutôt debout et à côté) à Galatasaray est une défaite (0-1) peu signi