A Milan,

Milan AC-Paris SG: 1-1

But pour Milan: Leonardo (27e)

Pour Paris: Anelka (30e)

On attendait un âpre combat entre deux orgueilleuses bêtes blessées où, pour dominer l'adversaire, tous les coups ou presque seraient permis. L'affrontement programmé hier soir était, a priori, censé opposer le Paris Saint-Germain aux abois et un Milan AC à peine plus confiant. Ce fut d'abord une danse de deux gros chats inquiets se tournant autour, craintifs de trop se livrer par peur de la riposte. Pendant les 25 premières lancinantes minutes, la maladresse de l'un répondait à la fébrilité de l'autre. Luis Fernandez, alignant un informel 5-4-1 a fait appel pour l'occasion à une jeune garde inédite, des seconds rôles tels Alou Cissé ou Michael Arteta, censés être affamés et capables de «mourir sur le terrain» plutôt que de renoncer au combat. Mais la conviction n'y est pas vraiment et, l'une après l'autre, les flammes d'actions s'éteignent à peine allumées. Une passe, une faute ou une erreur, l'ennui gagne.

Pugnacité. C'est Leonardo, le Brésilien ex-Parisien devenu Milanais, qui sort San Siro de sa torpeur. D'un contrôle en déviation suivi d'un tir instantané qui bat Lionel Letizi (27e). A 1-0 pour le Milan AC, on craint alors le pire pour ce PSG new look qui n'a pas trouvé ses mar ques. On a tort. Après ce but, les Italiens se relâchent et en oublient toute prudence. Après une tentative avortée car trop excentrée, Anelka se retrouve seul face à Abbiati trois minutes plus tard et, d'une balle