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Libération

Le Milan AC autorise le PSG à redresser son ego

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publié le 16 février 2001 à 22h57

Ainsi, il a suffi de ramener un point de Milan pour que le Paris-Saint-Germain se retrouve non seulement réhabilité dans son honneur, mais encore loué, avec à sa disposition une carte de crédit (sportif) à nouveau pleine (de confiance). Une réaction tout aussi outrancière que les faire-part d'enterrement publiés ça et là, mais qui en dit long sur l'exacerbation des sentiments suscités par le club de la capitale.

C'est ainsi, et qu'importe si ce match nul (1-1), acquis à onze contre dix (pendant près d'une heure), face à une très faible équipe milanaise, n'extrait pas le PSG de la dernière place du groupe B de la Ligue des champions. Face à l'unanime soupir de soulagement qui accompagne ce résultat, on comprend mieux le lapsus de Lionel Letizi qui à l'issue de la rencontre parlait de «savourer la victoire». Pour Luis Fernandez, pas de doute: «J'ai toujours eu confiance. L'équipe a retrouvé ses qualités contre un grand d'Europe.»

Si victoire il y eut, c'est avant tout celle que l'équipe a remporté sur elle-même, avec (entre autres) un Nicolas Anelka enfin bavard des pieds et un Frédéric Déhu mieux inspiré en défense. Mais avant de recommencer à tresser des lauriers, à gommer les jugements lucides de ces derniers jours, laissons l'équipe confirmer sa convalescence. A commencer par le match de Marseille samedi. Avec deux équipes fiévreuses, le traditionnel duel entre Marseille et Paris risque d'être explosif.

Plus engagé en tout cas que ne le fut la rencontre de mercredi soir avec