A Edimbourg, Ecosse et Galles 28-28 (6-18).
Pour l'Ecosse: 3 essais, de Paterson (45e), de McLaren (75e) et de Smith (79e); 2 transformations, de Logan et de Hodge; 3 pénalités, de Logan.
Pour le pays de Galles: 1 essai, de Taylor (42e); 1 transformation, de N. Jenkins; 4 pénalités et 3 drops, de N. Jenkins.
Deux matchs, aucune victoire. Un début du tournoi frustrant pour l'Ecosse et le pays de Galles. Il y a quinze jours, la France avait privé l'équipe au chardon d'une victoire méritée à Paris, et l'Angleterre avait administré une correction aux Rouges à Cardiff. Samedi, les deux équipes celtes ont fait match nul, 28-28, sur le gazon écossais de Murrayfield. Le deuxième en cent ans pour les deux cousins celtes. Et, pourtant, le pays de Galles et l'Ecosse savent jouer au rugby. Ils y jouent même très bien, offrant un jeu inspiré, vif, efficace et spectaculaire, assimilant les basiques du rugby du troisième millénaire: continuité, rythme, technique. Ne pas gâcher les opportunités de gagner la balle dans les phases de conquête. La conserver patiemment, la faisant circuler à travers toutes les lignes. Ne pas la rendre à l'adversaire par des coups de pied inopportuns. Remonter le terrain en alternant jeu dans l'axe, près du paquet, et ouverture au large. Et enfin, enfin seulement, à portée de buts adverses, lancer l'attaque ultime.
Les deux équipes, dans cette dernière phase, utilisent des armes différentes. Pour les Gallois, en première mi-temps, puisque les trois-quarts n'arrivent