Il y a ceux qui rient. Comme Lille, qui a conservé la tête du Championnat de France de D1, en allant s'imposer 1-0 à Guingamp, samedi. «La star de Lille, c'est le groupe», expliquait Valid Halilhodzic, l'entraîneur, après le match. Son homologue sedanais, Alex Dupont, ne dit pas autre chose après le succès de son équipe, 2-0 à Saint-Etienne. Pas plus que Troyes vainqueur à la dernière minute (3-2) d'un invraisemblable chassé-croisé avec Metz. Marseille quant à lui a retrouvé un peu de soleil, et un jeune gardien talentueux, Gregorini, impeccable de talent après son succès à l'arraché, 1-0, dans le match de la peur qui l'opposait au Paris SG. Cette victoire permet aux Marseillais de prendre un peu de distance avec la zone rouge du bas de tableau. Mais, surtout, de revenir à un point du club parisien, son ennemi le plus cher en championnat.

Velléités tardives. Il y a ceux qui font la grimace après cette 27e journée. Tel le PSG donc, qui croyait en avoir fini avec sa série noire après le nul (1-1) ramené de Milan mercredi, club qu'il retrouvera mardi au Parc des Princes en Ligue des Champions. Samedi après-midi, le PSG s'est incliné en toute logique. L'équipe parisienne a avant tout péché par excès de prudence, ne voulant surtout pas perdre ce duel plutôt que le gagner. Jusqu'au but du bout du pied d' Ibrahima Bakayoko (72e), qui n'en avait pas inscrit un cette saison pour l'OM. Les velléités offensives du PSG qui suivirent, incarnées par l'entrée en jeu d'Anelka, furent trop ta