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Libération

Un ange passe à Nice

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publié le 19 février 2001 à 23h01

A quelques mois de Roland-Garros, le tennis français est en pleine forme. Deux filles et un garçon ont joué hier les finales de leurs tournois respectifs. A Nice, Amélie Mauresmo a confirmé sa victoire, dimanche dernier à Paris, en remportant le quatrième tournoi de sa carrière, battant en finale la Bulgare Magdalena Maleeva (6-2, 6-0.) A Marseille, Sébastien Grosjean a été privé de sa première victoire devant son public par le Russe Evgueni Kafelnikov, qui l'a emporté en deux sets, 7-6 (7/5), 6-2. A Doha, au Quatar, pour le premier tournoi féminin dans le pays, Sandrine Testud s'est inclinée devant la numéro 1 mondiale, la Suissesse Martina Hingis (6-3, 6-2).

Puissance. «Je ne m'y attendais pas, a déclaré après le match une Amélie Mauresmo radieuse, qui avait oublié ses larmes parisiennes. Je ne savais pas comment j'allais réagir après avoir gagné à Paris. J'ai réussi un supermatch dans une ambiance de feu. Je suis contente d'autant plus que je gagne à domicile (elle vit à Cagnes-sur-Mer, ndlr).» A 21 ans, la Française a commencé la saison sur les chapeaux de roue, après une fin d'année 2000 difficile. La préparation physique, sous la houlette de Jean-Claude Perrin, et l'affûtage technique, auprès de son entraîneur, Alexia Dechaume, ont payé.

Après de bons tournois en Australie, Amélie Mauresmo a confirmé devant son public. Il lui a fallu une heure et quatre minutes pour venir à bout de Maleeva, qui avait éliminé en demi-finale l'Américaine Venus Williams, handicapée par une