Battus (1-0) sur leur pelouse à l'aller, les joueurs lyonnais ont arraché le match nul à Arsenal dans les dernières minutes, hier soir sur le gazon d'Highbury (1-1), lors de la quatrième journée de la deuxième phase de la Ligue des champions. Un résultat nul, une rencontre un peu terne, mais, à l'arrivée, un point salutaire pour les joueurs lyonnais, qui se hissent à un point des Anglais au classement. Et préservent toutes leurs chances pour la suite des opérations. Dans ce groupe C, une seule certitude: les Allemands du Bayern Munich, eux, sont qualifiés pour les quarts de finale après avoir écrasé le Spartak à Moscou (3-0). Dans le groupe D, en revanche, l'affaire est entendue: le Real Madrid, qui a arraché le nul (2-2) sur le terrain de la Lazio Rome, et les Anglais de Leeds, vainqueurs (4-1) à Anderlecht, sont assurés de disputer les quarts de finale.
Machine londonienne. Pour les Lyonnais, c'était un peu le match de la dernière chance. Et l'équipe, alignée avec trois attaquants, aura tout tenté. Pourtant, le pressing imposé d'entrée par l'OL s'étiole rapidement devant la machinerie londonienne, solide et bien huilée. Moteur des accélérations londoniennes, Patrick Vieira règne sur le milieu. Balaie les velléités lyonnaises de ses interminables guibolles. Approvisionne Robert Pires et Thierry Henry, ses compères de l'équipe de France dans l'équipe anglaise. Autre rouage essentiel, Tony Adams, «canonnier» en chef. A 34 ans, le vieux briscard, qui vient d'annoncer sa retrait