Londres envoyé spécial
Au bord de la pelouse du stade d'Highbury qui achève de se vider, mercredi soir, Vikash Dhorasoo écoute les messages de félicitations, son portable à l'oreille. En Ligue des champions, l'Olympique lyonnais vient d'arracher un match nul (1-1) contre l'équipe londonienne d'Arsenal qui lui donne droit à quelques semaines de rêve supplémentaires, et le milieu offensif a obtenu et tiré le corner sur lequel le libero Edmilson a marqué de la tête. Entré tardivement, il a réveillé le jeu de son équipe, animant les offensives comme au match aller au cours duquel il était sorti avant la fin du match. Il était alors rentré aux vestiaires les mâchoires crispées, sans saluer le banc. Il ne comprenait pas la décision de Jacques Santini. Le coach avait mis en avant le manque de régularité du joueur, mauvais lors des deux rencontres précédentes. Puis il avait justifié sa décision en expliquant que Dhorasoo souffrait des adducteurs. Depuis, il a manqué un match à Toulouse mais, à la fin du match contre Arsenal, il ne montrait aucun signe de lassitude. Un épisode supplémentaire du feuilleton orageux que le couple Santini-Dhorasoo joue depuis le début de la saison.
Incompatibilité. Les deux hommes n'ont pas des caractères compatibles, bien qu'ils entretiennent le goût de l'indépendance. L'entraîneur est autoritaire, rigide, distant avec ses joueurs, et il n'aime pas justifier ses choix. De même, Vikash Dhorasoo n'est pas facile en société. Il considère que le football est