Débandade dans les instances dirigeantes du tir à l'arc français. Alors que le championnat de France de tir en salle se déroule ce week-end à Auxerre, et à un mois du championnat du monde à Florence (Italie), on ne connaît toujours pas officiellement le nom du nouveau directeur technique national (DTN), censé encadrer le haut niveau.
Plus de trois mois de vacance du pouvoir qui commence à faire désordre. «C'est juste une période de flottement», minimise Philippe Bouclet, le nouveau président (élu en novembre dernier) de la Fédération française de tir à l'arc (FFTA). Une «période de flottement» liée à une lutte d'influences en coulisse.
Mauvaise année. Mickaël Nayrole, directeur technique depuis quatre ans, n'était pas invité à la réunion du comité directeur de la fédération qui a eu lieu le week-end dernier à Paris. «Monsieur Nayrole est toujours administrativement DTN mais il ne l'est plus pratiquement», explique Philippe Bouclet. Nayrole paye les résultats très mitigés: le premier Français, Sébastien Flute, termine huitième de la sélection aux Jeux olympiques. «Par rapport au potentiel, les jeux n'ont pas été ce qu'on voulait», déplore Philippe Bouclet.
«Nayrole a beaucoup oeuvré pour le haut niveau, mais pas pour la base, c'est pour ça qu'il n'est pas reconduit», analyse un membre du comité directeur. L'intéressé voit une autre explication: «Sur le plan relationnel, je n'étais, semble-t-il, pas assez proche des élus. C'est donc une incompatibilité de personnes. Enfin, il fal