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Libération

Ruiz pousse Holyfield vers la retraite

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publié le 5 mars 2001 à 23h52

Johannesburg, de notre correspondante.

C'est une premi?re au monde. Aujourd'hui s'ouvre ˆ Pretoria le proc?s tr?s attendu de l'Association des industries pharmaceutiques (PMA) contre l'Etat sud-africain. Voilˆ dŽjˆ trois ans que cette action judiciaire conteste une clause d'une nouvelle loi sur les mŽdicaments, permettant les importations parall?les et les achats de produits gŽnŽriques par le ministre sud-africain de la SantŽ. De reports en dŽlais, pour raison de procŽdures, le proc?s a emp?chŽ l'entrŽe en vigueur de cette lŽgislation, votŽe en 1997 par le Parlement.

Les membres de la PMA, parmi lesquels de grands groupes comme Roche, Boehringer Ingelheim et Rh™ne-Poulenc, veulent protŽger leurs licences en Afrique du Sud. Ils invoquent le respect de l'accord Trips (lire encadrŽ) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la propriŽtŽ intellectuelle, et les cožts que reprŽsente pour eux la recherche scientifique. ÇLe dŽfi lŽgal de l'Association des industries pharmaceutiques ne repose sur rien, rŽpond Ayanti Ntsabula, le directeur gŽnŽral du minist?re de la SantŽ.æL'accord Trips permet tout ˆ fait les importations parall?les et l'achat de gŽnŽriques, comme le font la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le vŽritable probl?me, c'est l'acc?s. Comment faire pour que les plus pauvres bŽnŽficient des traitements? Nous avons tentŽ d'avoir un dialogue constructif avec les industriels, mais il semble que nous poursuivions des buts diffŽrents.È

ÇAbus de monopoleÈ. Les organisations