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Libération

La tête des Lyonnais dans un match «couperet»

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publié le 6 mars 2001 à 23h53

Ce soir à Gerland, face au Bayern de Munich, l'Olympique lyonnais (OL) doit impérativement l'emporter. Pour simplement espérer se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Mais, dans le groupe C, les Lyonnais ne maîtrisent plus totalement leur destin. Alors que le Bayern n'a plus besoin que d'un point pour se qualifier, l'OL, battu à l'aller (1-0) par les Bavarois, compte un point de retard sur son dernier vainqueur, Arsenal, à deux journées de la fin de ce deuxième tour préliminaire. Rien n'est donc mathématique ment perdu pour la deuxième place qualificative, mais Lyon ne peut ni s'incliner ni concéder le nul. Surtout si, dans le même temps, les «Gunners» d'Arsenal s'imposent face au Spartak de Moscou.

Inédit. Pour ce match «couperet», comme le qualifie l'entraîneur Jacques Santini, l'OL sera handicapé par l'absence de plusieurs éléments importants. Le Brésilien Edmilson, qui est avec l'équipe du Brésil pour deux matchs amicaux, et le Suisse Patrick Mueller, suspendu tout comme l'attaquant Steve Marlet et le milieu Marc-Vivien Foé.

Et Santini de se voir contraint de concocter une formation new-look. Le Brésilien Claudio Caçapa, recrue du mercato hivernal, et l'international espoir Jérémie Bréchet pourraient donc former une charnière centrale inédite. En attaque, l'entraîneur a le choix d'associer Sonny Anderson au talent naissant de Sydney Govou ou à l'expérience de Patrice Loko, arrivé en janvier.

Mental. Mais, au-delà des embarras du terrain, c'est surto