FOOT (1). Le Paris Saint-Germain prend un malin plaisir, cette saison, à se mouvoir dans une crise interne permanente. A peine la sérénité a-t-elle pointé le bout de son nez dans les vestiaires parisiens samedi, après leur victoire sur Toulouse (3-0), que le psychodrame s'est à nouveau invité.
Cette fois, le conflit oppose l'attaquant international Laurent Robert, 25 ans, à l'entraîneur Luis Fernandez. L'affaire couvait depuis plusieurs semaines. Elle a balbutié samedi avant d'éclater au grand jour dimanche. Le meilleur buteur parisien (12 buts), n'a pas apprécié d'être remplacé à la mi-temps par Benarbia, et Fernandez est resté sourd à ses demandes d'explications. «Je lui ai demandé ce qu'il attendait de moi, a expliqué Laurent Robert dimanche. Il ne m'a pas répondu. Je ne suis plus un gamin. En ce moment, il y a une barrière entre nous. Ça ne lui plaît pas comme je joue. Dans ces conditions, j'ai envie de partir.» Arrivé de Montpellier au PSG en 1999, le Réunionnais est théoriquement sous contrat jusqu'en juin 2003. Hier, son agent devait s'entretenir avec le président parisien, Laurent Perpère, afin de trouver une issue «satisfaisante» à un divorce qui paraît inéluctable. Reste à savoir sur quel terrain Robert peut rebondir. Il y a quelques mois, les deux clubs milanais, avaient manifesté leur intérêt pour le gaucher. Mais si l'une des pistes transalpines prenait corps maintenant, Laurent Robert devrait patienter jusqu'à l'intersaison. Sur la touche? Là où il risque de se